Pourquoi choisir l’Université pour votre formation professionnelle continue ?
L’Université est unanimement perçue comme un centre d’excellence dans le domaine de la recherche et du savoir.
Cependant, malgré cette perception très positive les entreprises confient, généralement, leur formation professionnelle continue à des organismes privés.
Pourquoi ?
Posons la question aux chefs d’entreprises et aux responsables des ressources humaines.
La réponse qui revient le plus souvent, est que l’Université est constituée de savants, de théoriciens et non de praticiens.
Or, plus proche de la réalité quotidienne de l’entreprise, les praticiens jouissent d’une meilleure reconnaissance auprès des entreprises.
Leurs enseignements censés être plus pragmatiques sont donc plus appréciés quand il s’agit de former les personnels des entreprises.
Cette appréciation traduit-elle la réalité ?
Clairement, non.
L’Université n’est pas une tour d’ivoire dans laquelle sont enfermés des professeurs nimbus isolés du monde.
Depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, l’Université est sortie de cet isolement originel.
Dans de nombreuses disciplines (sciences humaines, gestion, management, ergonomie, … pour n’en citer que quelques unes), le contact avec les entreprises est permanent.
C’est, d’ailleurs, l’intérêt commun de chacune des parties. Les enseignants et les enseignants-chercheurs trouvent, dans leurs collaborations avec les entreprises, la matière première nécessaire à leurs recherches.
Les entreprises bénéficient des recherches menées à l’Université et des innovations qui en découlent.
Comment se traduit l’ouverture de l’Université à l’entreprise ?
De nombreuses façons. Citons simplement deux exemples :
1. le développement de l’apprentissage
L’apprentissage n’est plus réservé aux seuls métiers manuels. Il concerne désormais les emplois du secteur tertiaire et des étudiants de bac à bac + 5. Cette nouvelle population d’apprentis a créé, naturellement, une passerelle permanente entre l’Université et l’entreprise. Le suivi conjoint des apprentis par des tuteurs de l’Université et des entreprises renforce les liens entre ces deux mondes et leur permet de travailler ensemble.
2. le recrutement de professeurs-associés
Les professeurs-associés travaillent en entreprise.
Leurs enseignements ne constituent qu’une partie de leur activité professionnelle.
Ils sont, d’ailleurs, recrutés pour transmettre leurs compétences opérationnelles et leur expérience professionnelle, aux étudiants.
Peut-on dire d’eux, qu’ils ne vivent pas le quotidien de l’entreprise ?
Peut-on dire d’eux, qu’ils ne connaissent pas les aspects pratiques de la vie de l’entreprise ?
Peut-on dire que leurs enseignements restent trop théoriques et éloignés de la réalité ?
On voit bien que la réponse à chacune de ces questions est clairement non.
Alors, pourquoi les entreprises s’adressent-elles aussi rarement à l’Université pour assurer la formation de leurs salariés ?
Originellement, l’activité de l’Université était exclusivement orientée vers la formation initiale.
L’Université n’a que tardivement mis en place des enseignements spécifiquement destinés à la formation professionnelle continue.
Dans l’esprit des décideurs, c’est encore l’image des cours magistraux en amphithéâtre qui reste profondément marquée.
Pourtant, de nombreux enseignements (travaux pratiques, travaux dirigés, …) sont réalisés en petits groupes.
Première conclusion
- L’Université dispose de praticiens.
- Les passerelles entre l’Université et les entreprises sont toujours plus nombreuses.
- L’Université a mis en place des enseignements spécifiquement destinés à la formation professionnelle continue
Les avantages de recourir à l’Université pour former les salariés.
Quels avantages l’Université apporte-t-elle aux entreprises en matière de formation professionnelle continue.
Une formation comporte au-moins trois temps.
1.la définition du savoir à transmettre
2. la transmission du savoir défini
3. l’évaluation de la bonne acquisition du savoir devant être transmis
Examinons chacun de ces points.
1. la définition du savoir à transmettre
Elle résulte d’une analyse préalable des besoins de l’entreprise.
Pour y parvenir, elle nécessite une bonne connaissance des pratiques et des contraintes qui s’imposent l’entreprise. Elle requiert, également, d’intégrer les spécificités du secteur d’activité et, de façon générale, l’ensemble des facteurs pouvant influer la vie de l’entreprise et de son secteur.
2. la transmission du savoir
L’aptitude à enseigner est un élément clef à l’Université.
De nombreuses recherches sont menées pour trouver les moyens les plus appropriés et les méthodes les plus efficaces pour faciliter la transmission du savoir.
3. la validation de la bonne assimilation du savoir
Toute formation vise à augmenter la compétence de l’apprenant.
La validation de la bonne assimilation du savoir qu’il est prévu de transmettre n’est donc pas une étape anecdotique mais bien un maillon essentiel de la formation.
En effet, que vaut une formation où le savoir à transmettre serait mal acquis voire même, pas acquis du tout, par les participants ?
A l’évidence, rien.
Laissez-moi vous raconter une petite anecdote. Un organisme privé de formation me contacte pour me demander d’intervenir dans l’une de ses formations.
La matinée se passe très bien et l’heure du déjeuner arrive. Le repas offert est excellent.
L’après-midi, les participants, repus, ont une attention très émoussée et sont plus enclins à somnoler qu’à travailler.
Je commente la situation au responsable de cet organisme.
Il me répond alors «Sachez Monsieur, que tout le monde à trouver votre intervention parfaite et que j’ai reçu les meilleurs louanges sur votre prestation mais n’oubliez jamais que l’on retient plus longtemps le souvenir d’un mauvais repas que d’un bon cours».
Tout était dit. Sa priorité n’était assurément pas … d’ordre pédagogique. La vérification de la bonne assimilation des connaissances fait l’objet d’une attention constante à l’Université parce qu’elle garantit la qualité des titres et des diplômes qui y sont délivrés.
Conclusion
- Il est très avantageux, pour les entreprises, de demander à l’Université d’assurer la formation professionnel continue de leurs salariés.
- L’Université dispose des praticiens qui connaissent parfaitement le fonctionnement et les contraintes des entreprises.
- Les enseignants de l’Université permettent aux entreprises de bénéficier des innovations résultant de leurs recherches.
- Les outils pédagogiques utilisés permettent une transmission optimale du savoir.
- La bonne assimilation du savoir est systématique et basée sur des méthodes éprouvées.
- L’augmentation de la compétence des apprenants est ainsi mesurée de façon précise, dans l’intérêt de l’entreprise et des salariés.
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Jean-Marie Carrara
